“ chapter one. ”

tic. tic. tic. this town is boring.

moscou, treize septembre deux mille sept, salle d'entraînement chez les dimitrov. « Plus fort, j'ai dis plus fort » lorsque la voix de son père parvient à ses oreilles, la jeune fille se retourne et s'élève dans les airs, sa jambe heurte de plein fouet le puching ball qu'elle retrouve après avoir fait un demi-tour sur elle-même, le vent siffle dans ses oreilles, ses cheveux volent à sa suite, le choc est brutal, fort, il résonne dans la salle d'entraînement, elle tombe et s'écroule sur le tapis. Elle a le souffle coupé, sa respiration est douloureuse, elle panique suite à l'absence d'air dans ses poumons. Ses membres crient souffrances à chacun de ses mouvements, elle a envie de pleurer mais elle n'en a pas le droit, si elle pleure, les entraînements suivant seront encore plus durs et ce n'est pas son père qui s'en occupera, ce sera sa mère. « ah ba enfin il était temps que t'arrive à taper dedans, le début était pas mal, l’atterrissage moins bien en revanche » elle roule des yeux et se redresse péniblement, un soupire fatigué s'échappe de ses lèvres. « mais qu'est-ce donc ce soupire que je viens d'entendre » la voix de sa mère résonne dans la pièce, la jeune fille se fige sur place, jamais elle ne comprendra comment sa mère arrive à faire des trucs pareils, il était discret quand même ! Elle se retourne alors, ignorant les hurlements de son corps, elle secoue négativement la tête en sa direction, la sueur perle sur son front, cela fait maintenant cinq heure qu'elle s'entraîne, comme tous les jours depuis qu'elle est âgée de treize ans, depuis qu'elle sait ce que sont vraiment ses parents. Elle se relève difficilement, une fois debout elle chasse l'idée que la terre tangue sous ses pieds, son père s'approche d'elle et posa sa main sur son épaule. Elle serre les lèvres. « elle s'améliore de plus en plus, bientôt elle sera comme nous » la demoiselle sourit faiblement en direction de son père. « allez va, t'en a finis pour aujourd'hui, on te laisse quatre jours pour te reposer, nous ne serons pas là, on a quelques affaires à régler. » son coeur fait un bon dans sa poitrine, elle hoche la tête et s'empêche de dire merci, dire merci est impoli dans ce cas-là. Elle s'en va, laissant alors sa mère avec son père. Un sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'elle sort de la salle d'entraînement et suit le chemin : monter les marches, tourner trois fois à gauche à chaque bout de couloir, monté les quatre marches, appuyer sur l'une des pierres du mur, attendre que le passage secret s'ouvre sur l'un des couloirs et sortir. Ses pas la mènent directement à sa chambre où elle s'enferme à clé, elle se pince les lèvres et s'approche de son bureau où elle allume la radio, elle augmente alors le volume jusqu'à ce qu'elle soit complètement "seule". Elle se frotte le front à l'aide de sa paume et décide d'aller prendre une douche.

C'est comme ça depuis trois ans, la jeune fille a en effet seize ans. L'eau coule sur sa peau tel un baume, ses muscles se détendent, elle va pouvoir souffler pendant quatre jours, elle sait ce qu’ils vont faire, elle sait ce qu'ils sont vraiment. Elle sait aussi ce qu'elle est en train de devenir, comme eux. Son père était un assassin et sa mère une criminelle recherchée, au départ elle n'avait pas voulu le croire, elle n'avait jamais entendu parler de ça - c'est à dire qu'ils la tiennent en sûreté dans leur maison. Ayant leur tête mise à prix, ils préfèrent savoir leur fille en sécurité. Mais la sécurité dans le couple Dimitrov n'est pas une garde rapprochée, non c'est plutôt des entraînements de cinq heures tous les jours, voire plus parfois. Pas des entraînements de foot ou autre, non ils apprennent à leur fille à se battre, savoir se défendre contre l'ennemi. La demoiselle pose ses mains contre le mur en face d'elle, elle baisse la tête, ses cheveux lui collent au visage, elle ferme les yeux et soupire, l'eau coule dans son dos, enveloppant d'un mince filet brillant ses nombreuses cicatrices et bleus. Elle a eu sa première fracture à son premier entraînement, c'était sa mère qui l'entraînait, à la demande de la demoiselle, de peur de subir les foudres de son père, si elle avait sût, elle aurait gardé son père, ce qu'elle fit les prochains entraînements. Il y avait juste une règle qu'elle devait respecter : ne pas faiblir. Ce qu'elle a, à de nombreuse reprise, fait sans le vouloir. Au départ, la demoiselle avait été réticente à faire tout ça, ne voulant pas devenir comme eux, mais elle n'avait pas le choix, sa vie a commencer à en dépendre le jour où elle est née, par une froide nuit d'hiver, un quatorze décembre.

Lorsqu'elle ressortit de la douche, vingt minutes plus tard, la jeune fille avait la peau rouge, on aurait pu la confondre à une écrevisse bronzé. Une fois la serviette nouée autour de sa taille, la demoiselle prit sa chevelure brune dans ses mains et l'essor, l'eau coula, elle tordit alors sa bouche en un rictus fatiguée, elle relâcha ses cheveux en les jetant dans son dos, sa main droite se plaqua sur le miroir de sa salle de bain et essuya la buée, elle vit alors son reflet dans le miroir. Elle avait les traits tirés, elle était fatiguée. Tout ce dont elle avait besoin à ce moment précis était de dormir, ce qu'elle fit après s'être essuyé le corps et enfiler un short et un tee-shirt. Elle sortit de la salle de bain, la musique avait baissé de volume, elle se stoppa dans son élan, son sourire se fronça et instinctivement, elle se prépara à une éventuelle attaque. Elle attendit quelques secondes avant de faire semblant de s'avancer, elle avait bien vu. Sa mère arriva alors par derrière, elle para son attaque et elle se retrouva bien vite sur le dos de sa mère, à plat ventre par terre, un sourire triomphant sur le visage. « il avait raison, t'es vraiment douée, tu as ça dans le sang. » Lana rit doucement, ne relâchant pas sa mère pour autant. « c'est bon tu sais, je viens en tant que mère, pas en tant que mentor » Lana hésita et relâcha alors la prise sur sa mère. Elle se dégagea pour laisser sa mère se relever. « oh tu sais quand on a des parents comme vous, difficile de faire autrement. » elle entendit sa mère toussoter. « désolée, je n'aurais pas dû dire ça. » la demoiselle s'assit alors sur son lit, repoussant les draps avec ses pieds, sous l'oeil de sa mère. « vous partez quand ? » Demande-t-elle en se positionnant bien au milieu de son lit deux place, elle ne sourit pas, elle n'est pas tellement rassuré à l'idée que ses parents repartent pour une mission, elle ne sait jamais si ils allaient revenir. « on part ce soir, dans la nuit. Je ne peux pas te dire où, désolée. Ton père serait furieux si il savait que je t'ai dit où nous partions. » Lana baissa la tête. « et si cette fois ça se passait mal ? je ne le sens pas, j'ai du mal à suivre. je ne sais pas si vous allez revenir vivant. » elle soupire et s'allonge de plus en plus dans son lit. Sa mère s'approche alors de son lit et s'assit à côté d'elle, Lana pose alors sa tête contre son épaule « mais non tout ira bien Lana, rassures-toi, on reviendra. » elle dépose alors un baiser sur le crâne de sa fille, celle-ci ferme les yeux quelques instants, le temps que dure le baiser. « revenez moi d'accord ? » Murmure-t-elle. « promis. » sa mère se lève alors, se dirigeant vers la sortie. Sa fille la suit du regard. Elle s'arrête dans son élan et se retourne. « on sera à New-York. » et elle partit, laissant la demoiselle penaude.

“ chapter two. ”

the pain is in your blood.

Cela faisait maintenant quatre jours qu'ils étaient partis en mission, elle n'avait pas eu de nouvelle, normalement sa mère lui envoyait toujours un message la veille de son retour mais là rien et ça faisait paniqué la Russe. Déambulant dans la maison, la demoiselle commençait à taper sur le système de la bonne. Elle n'arrivait pas à rester en place, ça lui était complètement impossible. « Oh, s'il te plait, arrête de tourner en rond comme ça, tu me donnes envie de vomir » Lena croisa alors le regard de la bonne, le sien était emplit d'une colère non dissimulée et d'une peur de ne pas les retrouver, la bonne baisse le sien, Lena claqua sa langue contre son palais, si elle voulait déambuler comme un lion en cage dans sa maison alors elle le ferait. « fais ton boulot, t'occupe pas de moi » dit-elle finalement en montant à l'étage. Elle voulait savoir ce qu'il se passait et pour cela elle devait entrer dans le bureau de son père, elle savait que c'était fermé, c'était fermé aux étrangers et à elle, mais elle ne s'avouait pas vaincu pour autant.

Debout devant la porte du bureau, le regard rivé sur la poignet, les sourcils froncés, sa main chercha une barrette dans ses cheveux. Son père se faisait prendre à son propre jeu, il lui avait appris à ouvrir des portes avec le plus petit ustensile. Elle se baissa, regard à la hauteur du verrou et passa cinq minutes à essayer de l'ouvrir. Elle commençait à perdre espoir, elle retira alors sa barrette et se laisse tomber contre le mur. Comment pouvait-elle ouvrir cette fichu porte, il devait bien y avoir un moyen. Elle se redressa et chercha à tâtons quelque chose de louche sur la porte. Sa main glissa alors le long de l'encadrement, quand elle arriva au niveau du poignet, la porte s'ouvrit. Un sourire s'installa alors sur ses lèvres, il y avait un capteur, elle allait enfin savoir la vérité. Mais tout ça était trop simple, son père n'était pas du genre à laisser une porte juste fermé à clés. Elle poussa la porte d'une main, dos collé au mur, de peur de se recevoir quelque chose dans la tête, rien ne se passa, elle fouilla dans sa poche arrière et trouva son miroir et une pièce, ça fera très bien l'affaire, elle mit alors le miroir devant la porte et le bougea pour regarder la pièce, à première vue rien d'alarmant, elle se pinça les lèvres et jeta la pièce en plein milieu de la salle mais rien ne se passa alors elle entra rapidement dans la pièce, refermant derrière elle.

Le bureau était chaleureux, on sentait le passage de sa mère à plein nez, elle ne l'avait jamais vu auparavant. Elle souffla un bon coup et s'avança vers le grand bureau, elle le contourna et s'installa sur le siège, elle ne se sentait pas à l'aise mais elle n'avait pas le choix. Elle ouvrit alors les tiroirs, des dossiers s'empilaient, aucun au nom intéressant, elle fit de même pour tous les autres, jetant un coup d'oeil à la recherche du moindre indice, mais rien. Elle passa toute l'après-midi à chercher dans le bureau jusqu'à ce qu'elle tombe sur un bouton dissimulée sur une photo d'eux, un passage s'ouvrit dans la cheminé, elle secoua la tête. « sérieux papa » elle se leva et entra dans le passage secret, elle s'attendait à un long couloir mais elle ne tomba que dans une sale sombre, elle palpa le mur et tomba sur un interrupteur, elle alluma la lumière. C'était une pièce informatique, il y avait tout, son regard se posa sur l'écran face à elle, il représentait le monde, un point se trouver sur Moscou en Russie, c'était elle. Elle fronça les sourcils, son père lui avait injecté une puce ? Elle réglerait le problème plus tard, elle tourna légèrement la tête et regarda New-York, elle se dirigea vers l'écran et appuya de son index dessus, plus elle appuyait, plus la carte était centrée sur les deux points, elle vit alors deux noms apparaître, l'âge, localisation exacte et un mot : mort. Cela ne pouvait pas être possible, ils ne pouvaient pas être morts, sa mère lui avait promit qu'il n'y avait rien à craindre mais elle avait tort.

A l'âge de seize ans, Lana se retrouva orpheline, ses parents tués dans une mission qui a mal tourné. C'est à l'annonce de la mort officielle de ses parents, apprit à la télévision par une chaîne américaine que la jeune fille se retrouva sans rien, la maison ne lui revient pas, ils n'avaient pas fait de testaments, se sentant peut-être trop puissant pour mourir. Elle fut rapidement recueillit par l'un des vieux amis de son père. Alexei Volkoff, un puissant et réputé marchand d’arme qui la récupère, son père lui en avait déjà parlé, d'après lui c'était un homme de confiance. Lorsqu'elle emménagea chez lui, elle se terra dans la chambre qui lui a été attribué pendant une semaine, refusant de manger ni même de parler, trop attristée pour faire quoique ce soit. Mais Alexei ne perdit pas espoir, tôt ou tard, elle allait devoir accepter.

“ chapter four. ”

don't play with this girl.

new-york, états-unis, deux mille neuf. Il régnait une odeur de renfermer, de sueur, de sang dans cette salle sombre, rien qui pourrait lui indiquer où elle se trouve actuellement. Son regard cherchait le moindre indice sans rien trouver, elle était piégée mais la panique ne la gagnait pas pour autant, elle avait été entraînée pour ce genre de situation. Elle avait appris à ne pas plier sous la torture, ne pas montrer ses faiblesses. L'homme qui se tenait devant elle se massait la main, elle était en sang, elle ne savait pas si c'était son sang ou le sien, probablement les deux. Elle afficha une moue désintéressée. Ses mains agrippaient fermement les accoudoirs de la chaise en bois sur laquelle elle se tenait. Elle y mettait tellement de poigne que ses jointures en étaient blanches mais la douleur était absente de son corps, elle ne ressentait rien, elle ne ressentait pas les coups qu'elle prenait depuis bientôt deux heures. Elle sentait juste que sa lèvre avait gonflé de volume, qu'elle avait un goût amer et exécrable dans la bouche, celle de son sang. Pas très agréable, elle n'était toujours pas habituée. Elle releva péniblement la tête après avoir craché le mélange de salive et de sang sur le sol. « pas très galant. » articula-t-elle. Elle se reprit un nouveau coup. La partie était terminée, il fallait qu'elle reprenne le devant sinon elle allait y passer. Un grognement monta au plus profond d'elle-même. « oh mais c'est que ça parle ! » la jeune femme lança un regard noir, pinçant ses lèvres pour éviter de lui cracher à la gueule. Elle le défiait, lorsqu'il s'apprêtait à répondre, elle entendit une sonnerie de téléphone. Un sourire narquois aux lèvres « c'est ta môman ? » se moqua-t-elle, l'homme leva sa main et la frappa avec le dos de sa main. Elle était sonnée, elle secoua la tête pour reprendre ses esprits, elle bougea alors ses bras, essayant de défaire les attaches qu'il lui avait mis. Mais rien à faire, c'était beaucoup trop serrée, elle bougea alors ses jambes, discrètement, attachées elle aussi, elle se pencha, ce n'était que du scotch, avec beaucoup de mouvements ils allaient bien se détendre, ce qu'elle fit, pendant que son bourreau était occupé à parler au téléphone, vu le ton qu'il employait c'était pas sa mère: c'était plutôt son patron. Elle réussit à se libéré les jambes. Elle attendit le moment propice pour pouvoir l'attaquer, il était dos à elle. Elle se mit alors debout et le frappa de toute ses forces avec la chaise qui se brisa sur son dos. Dans le mouvement, ses bras se libérèrent. Il était complètement sonné, c'était trop facile, quelque chose d'autre aller arriver par derrière, quand ? Elle ne le savait pas, elle prit alors le téléphone dans ses mains, la voix continuait toujours de parler, c'était du russe. Alors elle sortit le sien et dit « il faudrait peut-être que tu apprennes à tes molosses de ne jamais montrer le dos. Surtout à moi. » elle raccrocha et le jeta de toute ses forces contre le mur, le portable se brisa. Elle s'enfuit.

La tâche n'a pas été facile pour retrouver la sortie, elle courait à l'aveugle, tombant quelque fois sur des hommes armés qu'elle combattit férocement. Quoiqu'il en soit, la demoiselle était dans sa voiture. Elle se frotta les poignées. « la prochaine fois fais plus vite d'accord, j'ai crus qu'il allait me briser. » elle soupira et posa sa tête contre la fenêtre, elle jeta un dernier regard à cet homme qui représentait maintenant sa famille, si elle pouvait l'appeler comme ça. Elle n'avait plus rien, ses parents ne l'a protégés que du présent et pas du futur. La maison fut vidée et détruite après son départ. Penser à ça lui faisait mal au coeur mais elle ne devait pas le montrer. Elle ne pouvait pas sinon il ne mettrait plus son entière confiance sur elle. Elle était un de ses agents les plus doués, elle avait rapidement comprit la technique, comment il fallait travailler chez lui, elle avait appris à manier les armes à feu mais elle préférait tout de même les armes blanches et elle était encore plus douée avec le corps à corps, personne ne pouvait la battre, elle était devenue la bête noire lors des entraînements, chacun avait peur de l'affronter. C'est peut-être cette façade d'armure à glace qui les effrayaient, elle n'en savait rien, tant qu'ils ne s'approchaient pas d'elle et qu'elle pouvait faire ses petites affaires, la jeune fille de dix-huit ans se sentait très bien.

« il y a une autre mission pour toi. » la demoiselle releva alors la tête. Un regard interrogateur posé sur l'homme qui l'élevait. « une tête à abattre » elle fit une moue intéressée. Il reposa son regard sur le dossier qu'il tenait sur son bureau. « un certain Alexander Steevens » elle fit un hochement de tête. « d'accord. » elle croisa les bras contre sa poitrine. « il faut que ce soit propre, comme d'habitude, utilise ce que tu veux mais tu dois tuer cet homme, tu n'as pas le droit à l'erreur. » un sourire en coin s'installa sur ses lèvres. Elle retournait travailler. « Lana surtout ne te fais pas prendre, c'est un homme très influent sur le sol américain, si tu le rates ... » « tu m'as déjà vu rater quelqu'un ? » elle se leva de son siège et s'avança vers lui, un sourire confiant sur les lèvres. Une main tendu, il lui donna le dossier. Et elle partit. Ce n'était pas la première fois qu'elle tuait. Depuis qu'elle était sous sa garde, elle était devenue encore plus performante, tueuse et espionne, elle avait ça dans le sang, en même temps vu le passé de ses parents biologique cela se comprend tout à fait.

“ chapter five. ”

i'm a russian girl, i've got vodka in my veins.

« désolée que tu sois tombée sur moi, c'est triste. vraiment triste. » dit-elle en un rictus désolé, bien sûr il était complètement faux, elle n'était pas triste, elle avait appris à faire ça de sang-froid, sans rien ressentir quand elle appuyait sur la gâchette, sans une pensées quand elle tuait avec une arme blanche. L'homme était allongé sur le sol, à plat ventre, ses jambes étaient hors d'usage, elle pouvait entendre sa respiration qui était plus que difficile. Accroupit à côté de lui, elle prit ses cheveux noirs dans ses mains et releva sa tête, il posa alors son regard sur elle. « non, en fait, je ne suis pas désolée. le job c'est le job, c'était toi ou moi. dans ce cas-là c'était toi. » elle reposa alors sa tête sur le sol, se relevant. Elle épousseta ses mains sur l'arrière de son pantalon. Elle claqua sa langue contre son palais et fit un pas, levant sa jambe et la posant de l'autre côté de la tête, elle devait nettoyer tout ça. Elle masqua la scène pour un cambriolage, tout à fait plausible. Ou faire exploser la maison ? Elle ne savait pas, il fallait qu'elle trouve très vite une solution. Elle prit alors la case cambriolage. Plus rapide.

Depuis que la Volkoff Industrie est tombée, la jeune femme a trouvé une nouvelle façon d'occuper ses journées. Seule. Mais au moment de l’effondrement de la société, la jeune femme a volé tous les dossiers importants et top secret. S’ils tombaient, elle tomberait aussi, comme ses autres acolytes. Depuis, elle fait seule les missions qu'elle se donne, elle voyage beaucoup, mais son lieu préféré, surement les Etats-Unis, ce n'est pas surement, c'est sûr et certain. Depuis qu'elle a posé le pied pour la première fois sur le territoire américain, elle en a fait trembler plus d'un et continu de le faire maintenant. Son prénom. Lana. c'est la seule chose que vous devrez savoir chez elle qui est vrai. Le reste, tout est faux. Ne vous fiez pas aux apparences, cette femme n'a peut-être que vingt ans, mais elle compte à son actif plus de cinquante hommes tués en quatre ans. Qui dit mieux ? Le nombre risque d'augmenter depuis qu'elle a débarqué à Burbank, avec pour la seule idée, récupéré l'Intersecret. Elle est capable de tout et ne reculera devant rien, de toute façon, elle n'a plus rien à perdre maintenant.