QU'EST-CE QUE VOTRE PERSONNAGE PENSE-T-IL DE L’AFFLUX D'AGENTS A BURBANK ? ~
Les amateurs… Je parie qu’ils ont tous été envoyés à Burbank en mission mais ils ne savent même pas ce qu’ils doivent chercher ou combattre. En général ils ont tous un protocole semblable qui fait qu’on les reconnaît facilement dans la rue lorsqu’ils marchent, parlent et même leurs faits et gestes. Ce sont des machines qui ne savent pas penser par eux-mêmes et la plupart jouent le jeu sans poser de question. Ils ne savent même pas pourquoi ils sont à Burbank, c’est certain. Et ça m’écœure.

POURQUOI EST-IL VENU DANS LA VILLE ? ~
J’étais censée être à Washington et faire partie de la garde rapprochée du président mais on m’a affecté à une mission encore plus importante : les intersect. Ces agents qui ont un ordinateur dans la tête et bien je suis chargée de les protéger, me battre jusqu’à la fin pour eux, quitte à mourir. Je suis loyale envers mon pays et j’obéi aux ordres qu’on me donne. Si je dois mourir pour l’Intersect, alors je mourrai pour l’Intersect.

COMMENT REAGIT-IL FACE A L'INTERSECT ? ~
Je le protège. J’ai eu l’ordre de le protéger alors j’obéi. S’il est en danger, je vais le chercher et je le ramène au château, coûte que coûte. Par contre, qu’il n’essaye pas de faire ami-ami avec moi ce n’est pas mon genre de causer avec les agents, de niveau inférieur en plus. Il aura droit à une balle dans l’épaule ou à un coup dans le ventre ; le genre de coup qui vous fait vomir tout votre déjeuner.

QUELLE ÉTAIT SA DERNIÈRE MISSION ? ~
Se rendre à une garden party pour tuer l'homme qui l'organise et voler par la même occasion ses plans de construction sur une bombe nucléaire.
uc à écrire

Je me réveille en sursaut, hantée par mes rêves, mes songes me rongeant petit à petit. Je regarde mon corps ; il est marqué de bleus de différentes couleurs suite à des coups qui m’ont été imposés la nuit précédente. Vêtue d’un simple pyjama pour petite fille de mon âge, une crampe à l’estomac surgit, une grosse boule d’angoisse qui m’empêche de sortir de mon lit pour croiser son regard. J’y parviens pourtant. Une fois debout, j’enfile un pull pour masquer mes blessures et je traverse ma chambre pour sortir de cette grotte aux volets fermés. La lumière du jour m’aveugle, réveil difficile. D’un pas lent, j’accède aux toilettes pour faire ma petite commission et en ressortant je l’aperçois passer juste devant moi. J’essaye de garder confiance, de ne pas laisser la peur m’emparée. Il me regarde, un regard sadique et mesquin qui me fait froid dans le dos sur le coup. Il n’ose pas me toucher car ils sont tous réveillés. Heureusement pour moi, je me glisse sur la chaise située à côté de celle de mon frère car je sais que lui il me protégera quoi qu’il m’arrive.

« Le PSG s’est encore fait battre par l’OM. Quels gros nazes. » disait-il fortement pendant que ma mère apportait le petit déjeuner. Il était supporter du PSG, obligé, il était lui-même parisien dans l’âme bien qu’il ait une certaine allure de beauf. A chaque fois que je le voyais, je me remémorais de tous ces horribles souvenirs à son sujet : les fois où il buvait un peu trop alors il se défoulait sur moi, lorsqu’il me menaçait de me tuer si je répétais ce qu’il me faisait subir à quelqu’un, toutes ces petites choses qui faisaient qu’on battait une petite fille de neuf ans. Je m’en souviens et je m’en souviendrais toute ma vie. Je le regardais brièvement, c’était un homme exécrable, détestable par excellence. Insolent, vulgaire, violent, parfois je me demandais même comment ma mère avait fait pour tomber amoureuse de ça. Je ne parlais pas, je n’avais pas le droit tant qu’il ne me donnait pas la parole. Je restais coller à mon frère en mangeant mes céréales sans rien dire. Et ainsi, j’ai passé un samedi matin à l’écouter se plaindre en mangeant mes Kellogg’s.

Histoire libre. Il est nécessaire d'une vingtaine de lignes minimum ; vous êtes libre pour la présentation. bonne chance!

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