Cela faisait plus de deux heures où Alec était en train de torturer ce pauvre agent de la C.I.A. Il était quand même plus coriace qu'il ne l'avait pensé surtout après tout ce qu'il lui avait dit. Alec n'avait pas hésité à utiliser ses différents couteaux pour le faire parler. Il avait donc finit par lui révéler l'existence d'un projet dans lequel plusieurs intersects seront implantés dans le corps d'agent de la C.I.A. Alec furent très surpris dans le bon sens du terme puisqu'il ne pensait pas en connaître autant c'était donc une bonne journée pour lui seulement une dernière question se posait à lui et Alec voulait connaître l'avis de son prisonnier même si l'issue serait la même. « Qu'est-ce que je vais faire de toi ? » Lui demanda Alec. Il savait pertinemment qu'il allait finir par le tuer, mais il se demandait de quelle façon. Il l'avait déjà assez torturé avec des couteaux donc il devrait peut-être abréger ses souffrances d'une balle dans la tête. Seuls les restes de son corps serait très salissant et Alec déteste faire le ménage. Il songea donc à l’assommer pour donner son corps à des crocodiles. Quant à son prisonnier il tentait désespérément de convaincre Alec de le laisser partir. « Je ne dirais rien à personne alors laisse-moi partir. » Le supplia le prisonnier. Alec avait presque de la peine pour lui seulement il ne pouvait pas le laisser partir. Pas seulement parce que c'était un Américain donc un ennemi qui de plus était un agent de la C.I.A, mais aussi pour sa propre sécurité et celle de son pays. Alec savait qu'il n'était pas autorisé officiellement à être sur le territoire alors sa couverture serait compromis. Le danger était trop grand alors il ne pouvait pas l'épargner. « Tu sais j'aimerais vraiment te croire, vraiment, mais je ne peux pas. » Lui répondit Alec. Tout en se relevant. Il n'aimait pas plus que ça devoir le tuer même si cela peut paraître étonnant. Alec paraît très à l'aise dans la torture parce que c'est son métier, c'est ce qu'on lui a appris. Enlever une vie n'est pas une chose facile surtout au début, mais il faut s'y faire. Alec suit juste la procédure à la lettre. « Je t'ai dit tout ce que tu voulais voir bien plus alors je mérite de partir. » Lui rétorqua l'agent. Dans un sens il n'avait pas tort il lui avait dit tout ce qu'il voulait savoir enfin sous la torture. Il avait même tenu plus longtemps qu'il ne le pensait. Alec ne pouvait quand même pas le laisser partir aussi facilement. Il avait d'une certaine façon trahit son pays et sa sécurité en révélant à Alec le projet de la C.I.A alors il savait qu'il n'hésiterait pas à le trahir en retour. « Pour avoir trahi ton pays sous la torture ? Je crois pas non. » Lui rétorqua Alec à son tour. C'était assez ironique quand même Alec qui donnait une leçon sur la fidélité alors qu'il est contre les Américains. Sa loyauté va envers la Russie et son agence voilà tout. Alec n'aime pas les Américains même s'il y vit depuis un moment dans le cadre de ses missions. Tout ce qu'aime Alec à propos des États-Unis ce sont les femmes et encore certaines pas toutes. Il ne devrait avoir donc aucun remords à tuer un agent américain. « On sait tous les deux que si je te détache tu en profiteras soit pour m’assommer soit pour aller me dénoncer à tes supérieurs. » Continua Alec. Il n'avait pas tort puisque c'est exactement ce qu'il ferait si la situation était inversée quoique Alec n'ait jamais trahi son pays. La différence c'est l’entraînement subit par les agents russes. Alec a appris à résister à la torture la plus extrême il en garde même quelques séquelles physiques comme des cicatrices. « Un Américain tient toujours ses promesses ! » Lui rétorqua son prisonnier avant de voir Alec rire un petit coup. Il n'était pas russe pour rien. La parole d'un américain n'avait aucune valeur il l'avait appris au cours de ses missions. De toute façon peu importe ce qu'il disait Alec allait l’exécuter. Cela ne lui faisait pas particulièrement plaisir, mais c'était le métier qui voulait ça. « Laisse-moi rire. » Lui répondit Alec. Seulement il avait perdu assez de temps alors il alla chercher plus loin certaines de ses armes. Naturellement son choix se porta sur un pistolet silencieux qui allait le tuer instantanément suivant où Alec tirerait. Il était peut-être un tueur, mais il n'était pas assez sadique pour le laisser mourir petit à petit même si le fait qui l'est torturé pourrait faire penser le contraire. Alec n'est pas un monstre c'est juste un agent russe qui protège son pays. Ce n'est pas comme si les agents américains faisaient autrement. « Ça ne me plaît pas plus qu'à toi, mais c'est comme ça que ça va finir. » Lui dit Alec tout en chargeant son arme. Il fallait croire Alec mieux valait pour lui qu'il meurt ici en quelques secondes plutôt que dans une prison russe de façon lente et douloureuse. Alec pointa donc son arme sur le prisonnier et tira. Ce fut sa dernière mission avant de venir à Burbank.